A l’instar des années précédentes, la Côte d’Ivoire a célébré la journée mondiale de la santé mentale.
En Côte d’Ivoire, c’est le programme national de la santé mentale qui a organisé cette 31ème journée mondiale de la santé mentale, le mardi 10 Octobre dernier, dans les locaux de cette organisation située à Abatta, route cité Sir.
Cette 31e édition a eu pour thème: « La santé mentale est un droit humain », thématique qui vise justement à mieux faire connaître cette problématique et de mener des actions pour favoriser et protéger la santé mentale de tout un chacun en tant que droit humain universel.
Invité à cette cérémonie, dans son intervention, le Pr Koua Medard, directeur codonateur du Pnsm, a, au nom du ministre de la santé, a invité chacun à s’engager à briser les stigmates qui entourent la santé mentale, à ouvrir les cœurs et les esprits à la compréhension et au soutien mutuel. « Nous croyons à un avenir où chaque Ivoirien et Ivoirienne peut rechercher l’aide nécessaire sans crainte ni jugement. Plus de « 60.000 personnes souffrent de la santé mentale en Côte d’Ivoire…Nous nous engageons aujourd’hui à briser les stigmates qui entourent la santé mentale », a t-il signifié avant d’ajouter qu’ensemble la nation ivoirienne peut être bâtie de sorte que le bien-être mental soit non seulement un objectif, mais une réalité. Selon lui, il est possible d’avoir une Côte d’Ivoire où chacun, jeune ou vieux, homme ou femme peut s’épanouir dans la plénitude de sa santé mentale, contribuant ainsi à une prospérité socioéconomique durable dans tous les domaines et secteurs, « Aujourd’hui, en cette journée mondiale de la santé mentale, nous nous levons ensemble pour célébrer la résilience, la compassion et l’espoir ».
Pour le Pr Koua, l’équilibre de santé holistique de l’Homme, à savoir physique et mentale, sont déterminants dans la consolidation des rapports communautaires, familiaux et professionnels. Ce qui pourrait inéluctablement impacter positivement la croissance, d’où l’importance de briser les stigmates et stéréotypes sociaux jusque-là existants du fait de la méconnaissance des populations.
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