A l’initiative de MK Conseil et Formation, partenaire privilégié pour les entreprises ivoiriennes dans l’optimisation de leur gestion fiscale, s’est déroulé le jeudi 9 janvier 2025 à son siège aux II Plateaux 7e Tranche, la Journée Technique de présentation et commentaire de l’Annexe Fiscale 2025. Une rencontre qui a enregistré la participation très remarquée d’une bonne brochette d’entreprises ivoiriennes.
Le but des Organisateurs en initiant cette séance de présentation de l’annexe fiscale de la loi de finances pour 2025, est de maîtriser les nouveautés de l’annexe fiscale 2025, et de permettre à ces structures de faire face aux nouveaux enjeux, « L’objectif que nous visons en organisant cette présentation et ce commentaire de la Loi Fiscale, c’est d’aider les contribuables que nous sommes, à mieux comprendre les nouvelles dispositions qui sont contenues dans ces textes. Surtout à aider les participants à s’approprier ces nouvelles dispositions », a indiqué La conférencière, Mme Marthe Kouaho Traoré, qui a fait savoir que le document comporte 42 mesures s’articulant autour de plusieurs axes, « Ces nouvelles dispositions en général visent à mettre en œuvre la politique fiscale du gouvernement de Côte d’Ivoire, en matière fiscale. Et donc par conséquent, elles contiennent des dispositions qui sont relatives soit à la création de nouvelles taxes, soit à des dispositions de faveur que l’Etat de Côte d’Ivoire met à la disposition de des différents contribuables, soit à la rationalisation des dispositions qui existaient déjà dans code général des impôts et puis à la répartition des recettes qui sont contenues dans les dispositions au niveau des différentes institutions de l’Etat pour permettre à chacun de pouvoir percevoir la cote part qui lui revient », a dit la Gérante associée du Cabinet MK Conseil et Formation, Mme Marthe Kouaho Traoré.
Lors des travaux, les échanges ont en effet porté notamment sur le renforcement des moyens de l’État, de l’appui aux entreprises. Ainsi que de la simplification du système fiscal et autres dispositions diverses. Cette journée technique a permis aux participants de se préparer aux nouveaux défis fiscaux.
Les experts ont apporté un éclairage sur les nouvelles dispositions fiscales qui impacteront les entreprises…Pour les Responsables d’entreprises, il est primordial de comprendre ces nouvelles mesures et d’anticiper leur impact et optimiser la gestion fiscale de leur société. Le but est de permettre aux participants d’acquérir une compréhension globale et pratique des nouvelles mesures fiscales. Et bénéficier d’une interprétation pertinente des dispositions, mais aussi comprendre et maîtriser les enjeux économiques et sectoriels liés à l’Annexe Fiscale 2025. Mme Marthe Kouaho Traoré appelle les contribuables à s’approprier pleinement cette loi de finances: « Pour nous, ce que nous pouvons dire aux différentes personnes qui participent et à ceux qui viendront encore participer à cette présentation de loi de Fiscale, c’est de se l’approprier véritablement. Parce que ce sont des dispositions qui sont applicables selon la note datant du 8 janvier 2025 de la Direction Générale des Impôts qui a fixé la date de l’entrée en vigueur de la loi fiscale au 10 janvier 2025. Donc c’est essentiel pour ces personnes de prendre connaissance de la disposition, de comprendre le contenu et de se l’approprier pour une meilleure application au cours de cette année 2025 », a t-elle soutenu.
Tout en se félicitant des mesures relatives aux impôts sur les traitements, sur les salaires, les pensions et sur les rentes viagères des dockers, soumis à un taux de 1,5 %, Mme Marthe Kouaho Traoré, a en revanche dit son regret sur le faible nombre de propositions du secteur privé retenues par l’État. A l’en croire, sur une trentaine de propositions, seules 5 ont été prises en compte.
Pierre Assémien, directeur technique du cabinet, a indiqué que l’objectif de cette annexe est de renforcer les caisses de l’État. Pour lui, cette initiative permettra d’encourager les contribuables et les entreprises à contribuer aux ressources de l’État, afin de soutenir la politique de développement.
Par Enzo Dia
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