Le Djidji Ayokwè, tambour parleur mesurant 3,31 mètres pour 430 kilogrammes, servait en effet à prévenir les villages lorsque les colons venaient réquisitionner les populations. Il a été dérobé par l’administration coloniale française, le musée d’art africain et d’Océanie de la Porte dorée à Paris, avant d’être transféré au musée de Quai-Branly en 2006. En juin 2019, l’Etat ivoirien a adressé une demande officielle aux autorités françaises pour sa restitution.

Par Enzo Dia