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Show Biz: L’acteur culturel Sheval Gagnant sur de gros projets pour 2024

par | 1 Fév 2024 | A la une, Actu Life RADIO

1)Salut Mr Blé Zady,plus connu sous le nom de Sheval Gagnant. Grand homme de la culture et de l’événementiel en Côte d’Ivoire. Quel bilan faites-vous de 2023? Et quelles sont les perspectives pour 2024 ?

On a bien bouclé l’année 2023. En terme de bilan, elle s’est relativement bien passé, on est en train de modeler nos objectifs à venir pour pouvoir attaquer les défis de 2024. Alors pour 2024, il y aura de belles surprises, vous entendrez parler de nous c’est certain. On est en train de regarder au niveau de certains artistes internationaux, comment les faire venir ici en spectacle. On prévoit beaucoup de choses pour le public ivoirien. Pour le moment, on est encore dans l’antichambre de la chose, on ne va pas trop spéculer pour le moment. Sachez tout simplement qu’en 2024 on va faire énormément bouger les choses. On ne fera pas que des artistes internationaux, il y aura aussi des artistes ivoiriens dans notre viseur, vous aurez de grands noms. On aura plus de 4 spectacles à réaliser.

-Parlez-nous un peu de la structure que vous pilotez depuis 2014, du nom de « Encaisse » ?

Depuis 2014, tout le monde le sait dans le milieu, je dirige la structure « Encaisse » située à Marcory et qui gère le volet Distribution et Communication dans ce qu’on fait. La structure « Good Event » dirigée par Sia Popo se lance dans la production, quant à « Encaisse » elle s’occupe de la distribution. En 2024 vous aurez plein de lignes qui vont bouger. On est en train de chercher à occuper toute la chaîne en fait, à travers la production, la distribution et la COM’ pour arriver avec l’artiste au Palais et pourquoi pas à l’Ivoire.

2)C’est quoi principalement les objectifs visés avec les Structures « Encaisse » et « Good Event »?

ça sera une autre manière de proposer, de vendre, de promouvoir la culture. Aujourd’hui, voyez vous au niveau de la culture, on est dans un véritable labyrinthe, avec l’artiste qui est tout en aux prises avec l’administration qui gère plus ou moins ses droits. On ignore même que dans l’industrie musicale, il y a plusieurs métiers. Après il faut les définir. De nos jours, les artistes s’auto-produisent, justement parce que la répartition de certains droits, la répartition d’un certain nombre de choses font que, après l’artiste estime que le producteur n’a pas été à la hauteur.

….

Voyez-vous produire un album engendre beaucoup de choses. Les mots que j’entends beaucoup dans ce milieu, c’est: « Je veux l’aider ». Moi, franchement, ça sonne mal dans mon oreille parce que quelque chose qui produit de l’argent, comment peut-on dire qu’on aide cette chose là, alors qu’on injecte de l’argent. Dans la musique, il y a à manger et à boire pour tout le monde. Seulement, il faut repenser et réorganiser. Savoir que le Producteur il a des tâches et que ce sont des contrats qui sont signés. La maison de Distribution a sa part de responsabilité. L’artiste doit se mettre dans un environnement pour faire éclore son œuvre. Il faut qu’on cherche à rendre les choses plus professionnelles et créer un environnement sain, ou les artistes puissent s’épanouir. Il faut recréer notamment la confiance entre les artistes et ceux qu’on appelle généralement les Mécènes, mais qui sont en même temps les Producteurs. Il  faut les amener à produire des contrats en bonne et due forme. Dans le boulot, il n’y a pas d’amitié en fait, c’est du business. Il y a le show et le Business, il faut dissocier les deux choses. Ainsi chacun sait de quoi il parle. 

3) En 2023, vous étiez aussi beaucoup actifs dans le volet social à travers votre fondation ?

Oui effectivement, en 2023 on a initié beaucoup d’actions sociales avec la Fondation, qui est « Encaisse Fondation » avec laquelle on a fait 3 bonnes activités sociales avec Onel Mala et notre partenaire Good Event. On a fait le CHR d’ABOBO avec les Enfants à qui on a offert un concert et des vivres et des non vivres. Ensuite l’ENSP, là bas également on a offert un concert et fait des dons aux enfants autistes ainsi que des enfants atteints d’insuffisance rénales. La dernière étape fut la pontonnière de Dabou avec l’artiste Onel Mala. Je pense que 2024 on sera dans le même bain en étant vraiment actifs.

4) Sur la production artistique, quels sont les artistes de votre écurie en ce moment?

On a les Zougloumans Marabouts, Poignon, Don Mike le Rappeur et pas mal de jeunes artistes de talents, il ya une chantre et le jeune Chilo Fils. On est en train de regarder le temps de finaliser tout ce qui est contrat. D’ici Mars-Avril je pense on va entrer en action.

5)Vous comptez également vous lancer dans le mouvement du jazz? 

Aujourd’hui avec ce qu’on a compris le jazz est vraiment pratiqué et consommé en Côte d’Ivoire. Là, il y a une émission qu’on est en train de préparer. En tout cas du Zouglou ou on nous a le plus connu, on est aussi lancé dans le Jazz. Il n’y a pas grand chemin. On est toujours dans le même tempo.

6) Un dernier mot?

C’est de souhaiter une très bonne année 2024 surtout à la culture en Côte d’Ivoire, à tous les mélomanes, à tous les acteurs du Show Biz. Mais aussi et surtout à Dieu le Tout Puissant qui nous permet de réfléchir tous les jours et mettre en exergue toutes ces réflexions. C’est donc surtout de dire qu’il n’y a rien de hasard dans la vie que le travail. J’exhorte tout le monde au travail parce qu’on a beaucoup à donner dans la culture en Côte d’Ivoire. Il n’y a pas un Etat qui soit régalien sur tout. Seulement il faut lui proposer des choses. A force de proposer on finira par t’écouter un jour.

Par Enzo

 

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