La salle de Conférence de Noom Hôtel Abidjan-Plateau, a servi de cadre le mercredi 8 Mai dernier au Lancement officiel du Programme de Santé, Nutrition et Développement de la Petite Enfance (PSNDPE).
Devant un parterre d’invités, estimés à près deux personnes et la présence remarquée de plusieurs autorités, le programme de Santé a été officiellement lancé. Une première phase mise en œuvre par l’unité de de coordination des projets santé-nutrition de la banque mondiale.
Financé à hauteur de 800 Millions en 3 phases, Le PSNDPE est un programme avec une approche multiphasique qui va s’étendre sur une période de 10 ans, soit de de 2023 à 2033.
Ce programme va permettre de couvrir certains besoins clés, notamment le système de protection sociale à travers la couverture maladie universelle, le renforcement de la qualité des soins la disponibilité des services nutritionnels de base et de développement de la petite enfance.
Lors de son intervention, le coordonnateur de l’unité de coordination et projet santé et nutrition à la Banque mondiale, M.Konan Kouassi Clovis a présenté dans les détails à travers un Diapo, les grandes articulations du programme santé nutrition et développement de la petite enfance. Il relevé que: « Cette première phase est une opportunité pour notre pays. L’innovation et l’expérimentation intégrée dans la phase 1 permettra un apprentissage progressif sur toute la ligne des interventions. Il est nécessaire de conjuguer tous nos efforts. L’unité de coordination santé nutrition développement de la petite enfance est notre unité…Nous allons faire en sorte que cette première phase soit un succès pour que nous puissions enclencher rapidement la seconde phase et continuer dans la dynamique de confiance avec la Banque Mondiale ».
De son côté, la Directrice des Opérations de la Banque Mondiale, Marie Chantal Uwanyiligira a tenu à traduire ses félicitations aux autorités ivoiriennes: « Je tiens à féliciter le gouvernement ivoirien qui a bien voulu investir dans ce projet. Aucun pays au monde n’a pu se développer sans que son capital humain soit développé, s’assurer que tout centre de santé, toute école soit électrifiée et digitalisée. Si on réalise, je pense qu’on aura fait un pas de géant. Félicitation à M. le ministre à M.le coordonnateur et toute l’équipe qui a travaillé sur le programme SPARK ».
Prenant la parole à son tour, le premier responsable de la santé en Côte d’Ivoire, le ministre Pierre Dimba a indiqué: « Il y a eu des progrès importants qui ont été réalisés. J’aimerais saluer ces performances ici. Je reste rassuré que les innovations, tout ce qui a été fait pendant le SPARK a été bien capitalisé…Je suis heureux que ça soit un programme plutôt qu’un projet. Parce que grâce au programme, nous avons la possibilité de voir loin et d’avoir une grande vision de notre système de santé… Ce qui doit nous guider, c’est qu’est-ce qu’on veut faire pour avoir plus de résultat. La Côte de 2000 à 2010 a eu un système de santé, qui, pratiquement, n’existait pas. La zone Nord était occupée et le système de santé était réduit au Sud…Nos collaborateurs qui ont beaucoup appris du SPARK sont maintenait aguerris. Je suis heureux d’apprendre que tout au long de la mise en œuvre nous avons utilisé le système national. Le montant consenti est important pour 10 ans, mais j’aimerais vous dire que ce projet peut être aussi exécuté en 5 ans. Parce que nous n’allons pas attendre 2033 pour baisser de moitié la mortalité maternelle, moi je prends l’engagement au nom de la Côte d’Ivoire d’atteindre les ODD d’ici 2030.Nous allons travailler nuit et jour pour que les engagements que nous prenons devant la banque se réalise. Cela passe par plus d’initiative…Il ne faut pas attendre que les dossiers viennent à nous, c’est à nous d’aller vers les dossiers…La Côte d’Ivoire ne va pas être bâtie par les autres, c’est nous qui devons-nous mettre en avant« , a martélé le Ministre de la santé.
Par Enzo
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