« Ce n’est pas le retour au pays qui est la préoccupation de nos compatriotes.La majorité qui veut rester….. » Sery Jean Sorel de l’AIT.
La situation des migrants Africains, plus particulièrement, celle des Ivoiriens vivant en Tunisie suscite beaucoup de commentaires dans l’opinion, et préoccupe plus d’un depuis quelques jours.
Si la situation qui était visiblement tendue les premiers jours en terre Tunisienne, est relativement plus calme aujourd’hui, aux dires de certains ivoiriens de Tunis, il n’en demeure pas moins qu’à ce jour une certaine « psychose prévaut encore dans l’esprit de bon nombre de ressortissants ivoiriens», apprend via WWW.LIFERADIO.CI, Sery Jean Sorel conseiller du Président de l’Association des Ivoiriens de Tunisie (AIT), «Mettre la tête dehors est toujours dangereux, les migrants africains sont plus terrés dans leur maison en ce moment. Il y a encore des quartiers chauds et assez dangereux comme Ariana. Les migrants qui y vivent, ont la peur au ventre. Il y règne un climat de méfiance. Certains ont vu leurs portes défoncées, des domiciles ont été saccagés. Les contrôles de routines sont devenus corsés à cause des «sans papiers». Si ces derniers se font appréhendés, ils passent en jugement», raconte l’ivoirien membre de l’AIT, qui donne des Etudiants ivoiriens en Tunisie : «C’est également la psychose à leur niveau en ce moment», signale t-il, «A notre niveau à l’AIT, on essaie de passer des messages à l’endroit de nos compatriotes, en les invitant au calme et ne pas céder à la provocation», lâche Sery Jean Sorel qui indique sur WWW.LIFERADIO.CI ce que la majorité de ses compatriotes attendent du gouvernement ivoiriens: «C’est vrai que certains veulent rentrer en Cote d’Ivoire, ce n’est pas le retour au pays qui est la principale préoccupation de nos compatriotes en ce moment. La grande majorité qui a décidé de rester, veut que le gouvernement ivoirien s’appuie sur coopération entre la Cote d’Ivoire et la Tunisie. Et créer des mécanismes et des cadres juridiques pour réinsérer ceux qui veulent rester. Instituer des visas de façon générale. Aussi, exhorter le gouvernement Tunisien à créer également des mécanismes pour la régularisation des migrants qui ont plus de 5 ans de présence sur le territoire Tunisien », a plaidé le conseiller du Président de l’Association des Ivoiriens de Tunisie (AIT).
Par Enzo
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