Réunis au sein d’un collectif de près d’une centaine de personnes, les Impactés du projet routier Mondoukou-Assouindé, long de 28 km, grognent et réclament dédommagement.
Désemparé, ne sachant à quel saint se vouer, le collectif des impactés du projet routier Assouinde-Mondoukou, grogne. Les Impactés de l’Autoroute Mondoukou-Assouindé protestent et réclament d’être dédommagés.
En effet, depuis près d’un an, leur vie a tourné au cauchemar quand ils ont vu leurs biens (habitations, commerces, terrains) démolis ou rasés, suite à la mise en œuvre des chantiers de l’autoroute Mondoukou et Assouindé.
Face à ce qu’ils considèrent comme un drame de vie, le collectif des impactés des travaux de la voie Assouinde-Mondoukou, ont multiplié les démarches, d’abord auprès des autorités locales, mais aussi auprès de celles en charge des infrastructures. A en croire les sinistrés, leurs différentes démarches et requêtes transmises auprès des Décideurs sont “restées jusque-là lettres mortes ». Les promesses qui leur ont été signifiées, assurent-ils, n’ont “pas été tenues” ont-ils dénoncé. “Le 3 octobre 2022, des impactés ont reçu un avis de déguerpissement sous 7 jours leur indiquant qu’ils occupent le domaine public…Comment le Directeur du domaine public peut-il vouloir exproprier de leurs terrains des propriétaires qui les ont acquis légalement…Ils sont tous détenteurs soit de titres de propriété, soit d’un arrêté d’approbation en règle”. On est pas contre le projet, mais on dit tout simplement que les choses n’ont pas été faites correctement, dans les règles de l’art” ont -ils martélé.
Devant l’impasse, le collectif des impactés de l’Autoroute est monté au créneau pour se faire entendre. Afin de, « réclamer leurs droits”.
Lors d’une conférence de presse qu’ils ont tenu le lundi dernier à la Maison de la Presse, le Collectif par la voix de leur porte-parole, Diane Baillargè, a haussé le ton: “On ne peut pas continuer de se foutre de nous comme ça. C’est dommage qu’on traite des Ivoiriens de la sorte. Nous sommes dans un Etat de droit, nous voulons juste que nos droits soient respectés. On a porté le problème partout, aujourd’hui on ne s’est plus à qui s’adresser. Il y a une mauvaise foi dans ce qui se passe”, protestent-ils, avant de lancer ce cri de cœur aux plus hautes autorités du pays: “Nous lançons ici et maintenant un appel à la Présidence de la République et aux Ministères afin qu’ils se saisissent promptement de ce dossier. Toute chose qui fera valoir nos droits », ont ils signifié.
Le Collectif qui tient à faire valoir ses droits met en garde: “Si personne ne fait rien, si personne ne réagit face à notre situation, c’est clair, les impactés vont se lever. ils vont nous trouver là-bas sur le terrain”, ont-ils prévenu.
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